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Les automobilistes refusant la priorité à un piéton perdront désormais 6 points

Jusqu’à présent, les automobilistes qui ne cédaient pas le passage perdaient quatre points sur leur permis de conduire.

Un décret instaurant notamment un durcissement des sanctions pour les « refus de priorité » aux piétons et élargissant le recours aux éthylotests antidémarrage (EAD) vient d’être publié.

Ces mesures font partie d’un plan annoncé par le Premier ministre lors d’un Conseil interministériel de sécurité routière (CISR) en janvier, comportant également le très controversé abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central, appliqué depuis le 1er juillet.

Désormais, un automobiliste se verra retirer six points, au lieu de quatre actuellement, s’il ne cède pas le passage à un piéton « s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ».

La constatation de cette infraction peut se faire par simple vidéo-verbalisation.

Pour la Sécurité routière, cette mesure vise à réduire la mortalité des piétons. En 2017, 519 personnes ont été tuées dans un accident et plus 11 070 ont été blessés.

Une infraction en nette diminution

Cette infraction est par ailleurs selon les statistiques de la sécurité routière déjà en nette diminution. Ainsi en 2004, parmi les infractions recensées, 5375 concernent des refus de priorité à des piétons, « régulièrement engagés dans la traversée d’une chaussée, circulant dans une zone de rencontre, ou circulant dans une aire piétonne ». En 2016, seules 2912 sont décomptées, soit 46% de moins. Il y a donc moins d’infractions verbalisées, alors que dans le même intervalle de temps, la proportion de piétons tués sur un passage clouté a augmenté, passant de 25% en 2004 à 27% en 2016.

Des éthylotests pour lutter contre l’alcoolémie

Une autre mesure vise à étendre le recours aux éthylotests antidémarrage (EAD) pour lutter contre l’alcoolémie au volant. A partir du 1er janvier 2019, toute personne interceptée avec une alcoolémie supérieure à 0,8 g/l et inférieure à 1,8 g/l sera « éligible » à ce dispositif, branché sur le circuit d’alimentation du véhicule et dans lequel il doit souffler pour pouvoir démarrer.

source : leparisien.fr

 

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