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Les SUV : Véritable danger pour le climat ? Enquête

Beaucoup plus lourds, beaucoup plus polluants, beaucoup plus dangereux… Pourquoi les SUV sont une « catastrophe écologique » pour le WWF ?

 

 

 

Pollution des SUV : Faut-il installer un malus? l'idée serait d'installer un bonus/malus orienté directement sur le poids du véhicule. La part de SUV dans les achats de véhicules neufs en France est passée de 5 % à 38 % entre 2008 et 2019. Incompatible avec les enjeux climatiques ! Plus lourds, et donc bien plus polluants ces véhicules urbains representent une menace pour les écologistes. Ce sont des véhicules dangereux au regard des émissions de CO2. Ces derniers émettent tout de même en moyenne plus de CO2 que le parc automobile français, avec 118 g/km contre 112 g/km, comme le montrent les données de l'Agence de la transition écologique (Ademe) et du CCFA pour l'année 2019. Malgré tout les SUV continuent à grignoter des parts de marché en France, battant un record en septembre dernier. La popularité ne se dément pas. ils ont toujours la côte et reste un produit dans l'air du temps ne déplaisent aux écolos ! Castastrophe climatique ? À titre de comparaison, à Paris, 41,8 % des voitures neuves vendues étaient des SUV en 2019, soit 23 903 SUV sur 57 129 voitures. Fléau pour le réchauffement climatique ? Source majeure de pollution, contribution à l'effet de serre ? Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain ! le suv le plus vendu en France est le Peugeot 3008 1.6 hdi 1400kg !

Depuis 2007, les SUV ont grignoté progressivement des parts de marché jusqu’à devenir le type de véhicule le plus vendu en Europe. (AWA SANE / FRANCEINFO)

Dans un nouveau rapport encore un ! Le Fonds mondial pour la nature (WWF) se fait des maux de tête de l’impact écologique des SUV, ces simili-4×4. Ils seraient parait-il  la deuxième source de hausse des émissions de CO2 en France, juste derrière l’aviation.Oh my god !

Les SUV (Sport Utility Vehicle pour les anglophone) sont la deuxième source de hausse des émissions de CO2 en France, derrière l’aviation : c’est la conclusion d’un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) qui reste encore à discuter. Si leur nombre ne diminue pas d’ici dix ans, le pays ne pourra pas atteindre ses objectifs de réduction de la pollution dans les transports et cela pourrait aller mal . L’ONG sonne l’alerte et mest les gouvernements au pas : elle appelle le gouvernement à adopter une fiscalité plus dissuasive, ce qui va faire du mal au portefeuille des automobiliste encore une fois et à favoriser les modes de transports propres. C’est la tendance écolo du moment. « Au cours des dix dernières années, les SUV ont constitué la deuxième source de croissance des émissions françaises de gaz à effet de serre » selon le WWF. Les gaz à effet de serre sont responsables du réchauffement climatique. Tout cela reste à prouver !

 

Sept fois plus de vente en dix ans !

Depuis 2010, les automobilistes français achètent 7 fois plus de SUV, et d’après les projections de l’association, ces simili 4×4 représenteront les deux tiers des ventes de véhicules d’ici dix ans. Conséquence le rejet de deux fois plus de gaz à effet de serre qu’aujourd’hui. Tous ces pseudo 4×4  en circulation consomment autant d’énergie que tous les TER de France.

L’ironie dans tout cela, c’est que ces SUV sont plus chers que les autres modèles mis en circulation. Sont-ils plus utiles cela reste à démontrer. Combien faut-il débourser pour se payer un SUV : 20.000 euros en moyenne contre 16.700 pour une berline et 11.500 pour une citadine. Elles sont aussi plus lourdes (jusqu’à deux tonnes) et plus puissantes, ce qui leur fait consommer 15% de carburant en plus. Aujourd’hui des modèles hybrides sont en concession, qui conjuguent thermique et électrique, ils ne seraient qu’un arbre qui cache la forêt selon le WWF pour qui l’achat de ces voitures ne suffirait pas à réduire nos émissions.

« Les SUV continuent à grignoter des parts de marché en France, battant un record en septembre dernier. »

Le marché automobile français aurait-il perd la tête ? Mis à part la baisse du nombre d’immatriculations en septembre 2020 par rapport à septembre 2019 pour se concentrer sur les tendances du moment, il y a de quoi être étonné. D’un côté, les chiffres du mois dernier confirment un certain essor des véhicules électriques, bien aidé par de nombreuses incitations financières, au point que ceux-ci représentent 6% des ventes sur les neuf premiers mois de l’année contre 1,9% sur la même période en 2019.

Mais d’un autre côté, les SUV pris pour cible pour leurs émissions nocives ont toujours la cote. Ils ont représenté près de 41% des ventes de véhicules neufs en France en septembre 2020, une part de marché record qui traduit une progression de 3,28% par rapport à septembre 2019. Ils sont juste dans le rétroviseur  les berlines qui, en baisse de 4,5%, tiennent toujours la dragée haute du marché avec 49,4% des immatriculations le mois dernier.

Le diesel n’a pas dit son dernier mot !

Autre tendance pour le moins surprenante dans le contexte actuel, le diesel redémarre et semble repartir à la hausse depuis la reprise des ventes à la fin du printemps. Calé à 29% de part de marché en mai dernier, il est légèrement en hausse depuis pour représenter 32% des ventes en septembre. Bel exploit pour un carburant dit nocif !

Chose qu’il faut prendre avec retenue, les ventes de diesel entre janvier et septembre 2020 semblent poursuivre la baisse entamée depuis plusieurs années avec une diminution de 3% par rapport à la même période en 2019. Compte tenu de la crise du coronavirus de l’année en cours, on attendra donc que celle-ci soit terminée pour un bilan cohérent.

Pourquoi les Français sont friands des SUV !

Pourquoi les français achètent des SUV plutôt qu’un autre modèle de véhicule. De prime abord, ils n’ont pas vraiment l’embarras du choix chez les grandes marques: les constructeurs proposent de moins en moins d’alternatives et font du matraquage publicitaire dans le sens des SUV. Les monospaces, les familiales disparaissent petit à petit des têtes de gondoles. Tenez-vous bien, parmi les 70 nouveaux modèles proposés il y a 2 ans, plus de la moitié, étaient de SUV.

Les publicités font la promotion des véhicules propres et offrants « la liberté » entre l’aventure et la routine du boulot-métro-dodo. Autre argument de poids souvent avancé mais pas significatif , la sécurité : Les crash test des SUV ne sont pas plus fiables que les autres types de véhicules, malgré leur soit disant ligne 4×4 et leur design imposant et surélevé.

41% : c’est la part du camembert de ventes prise par les SUV sur le marché français en septembre 2020. Un seuil historique qui confirme la tendance de ces derniers mois.

Selon des statistiques collectées par AAA Data, 68 922 SUV se sont écoulés à la vente sur les 22 jours ouvrables du mois de septembre 2020. Une part de marché frisant les 41%, inédit pour cette catégorie de modèle sur le territoire.

Les SUV sont aussi le seul segment automobile, avec les Minibus, à avoir connu une augmentation de volume (de 3,28%) sur le même mois.

Du côté des immatriculations, les berlines occupent toujours la première place du podium avec 83 211 unités « plaquées » au sein des réseaux de distribution, l’équivalent de 49,4% de part de marché. Solide !

Ventes de SUV (41%) et de berlines (49,4%) mises bout à bout, et vous devinerez aisément quels segments dominent sans partage le marché du Véhicule Particulier (VP) en ce mois de rentrée.

Au nombre d’immatriculations pour les particuliers, Peugeot se taille la part du lion avec plus de 8000 exemplaires vendus de sa 208 et 2008 deuxième génération. La Dacia Sandero, la Renault Clio V et le Renault Captur suivent dans le peloton de tête.

 

Chez les professionnels, Renault roi incontesté avec la Clio V devant une meute de Peugeot, les 2008, 3008, 208 et 308.

 

Les SUV en France ont la côte malgré tout ce qu'on peut dire ! C'est un véritable succès ! Il n'y a qu'à relire la success-story du Nissan Qasqhai qui est venu sur le marché en 2007 comme un précurseur en la matière et qui depuis jalonne les routes de France avec toujours un regard sur sa silhouette encore plus imposante et surelevée . Aujourd'hui les constructeurs Nissan Peugeot Renault BMW Toyota Audi Citroën jouent-ils le jeu face aux sanctions qui pèsent sur eux ? En tout cas ils jouent la double carte avec des modèles toujours plus innovants, économiques moins polluants életriques, hybrides, hybrides rechargeables mais sont-ils pour autant dans les régles et les normes que vont imposer les gouvernements dans les années à venir à savoir le projet de loin de finances 2021, le bonus malus, la taxe sur le poids du véhicule . Les écolos avec un discours moralisateur sont-ils dans la réalité ? le principe de pollueur-payeur s'applique t-il ? En France aujourdhui avec le phénommène des gilets jaunes en 2019 la crise du coronavirus en 2020 vont rabattre les cartes du modèle de transport en France qui est l'unique enjeu pour des villes saturées comme Paris qui est loin d'être un exemple dans le monde !

Le Nissan Qashqai, l’un des SUV les plus vendus en France en 2019.

Ces véhicules roulants sur Paris, Marseille, Lyon, Nice, Nantes, Bordeaux, Montpellier… sont la cible de plusieurs associations écologistes. WWF dénonce l’impact « écrasant » des SUV sur le climat et demande au gouvernement de sévir.

“Une catastrophe climatique”, voilà les termes employés. L’ONG environnementale dénonce l’impact climatique des SUV, ces 4×4 que l’on voit dans chaque coin de rue, ou sur tous les écrans en spot publicitaire, qui ne disent pas leur nom et dont les ventes ont crevées le plafond ces dernières années dans l’hexagone. Résultat des courses , aujourd’hui, ce sont les voitures les plus vendues aux particuliers en France et en Europe. En 2019, les SUV représentaient 38% des ventes de véhicules neufs en France.

Quand Nissan a la bonne idée de lancer le Qashqai, en 2007, personne ne se douter qu’il va révolutionner le marché automobile. Cela a été un succès quasi immédiat !par la suite, les autres constructeurs développent leurs propres modèles et se relance avec le boom du SUV en affichant mois après mois une croissance folle et cerise sur le gâteau  en se taillant la part du lion vis à vis des autres modèles de voitures !

Aujourd’hui, les SUV ont le monopole et sont les voitures pour particuliers les plus vendues en Europe et en France.

“Les SUV, 2e source de croissance des émissions françaises”

Une croissance qui inquiète WWF. Selon l’ONG environnementale, « au cours des dix dernières années, les SUV ont constitué la 2e source de croissance des émissions françaises ». Un constat que dressait déjà il y a quelques mois l’agence internationale de l’énergie.

Des véhicules dont la répartition en France varie fortement selon les départements, selon les chiffres d’AAA Data, relayés par BFM BUSINESS. Les SUV sont très présents dans certains départements où les conditions de circulation peuvent être difficiles, comme les Hautes-Alpes où 16,8% des véhicules en circulation sont des SUV, le Cantal 16,4%, ou encore la Haute-Savoie avec 15,9%.

Moins de SUV dans le Finistère qu’à Paris

Un lien entre ruralité et attrait pour le SUV qui n’est toutefois pas automatique puisqu’on trouve moins de SUV dans le Finistère (10% des véhicules), le Maine-et-Loire (10,5%) et le Tarn-et-Garonne (10,9%) qu’à Paris (12,4%) ou dans les Hauts-de-Seine (13,8%).

L’attirance pour le SUV dans ces départements se confirme sur les chiffres de ventes de l’année 2019. Ainsi, l’Yonne est le département où la part de SUV dans les véhicules neufs est la plus importante sur l’année 2019, avec 43,7% des véhicules immatriculés, soit 3 812 sur 8 733.

Le dauphin de ce classement est un département très loin d’être rural, les Hauts-de-Seine, avec 43,2% des véhicules immatriculés, soit 37 584 SUV sur 86 952 véhicules neufs. Viennent ensuite le Jura, la Marne, et la Haute-Corse.

Le chiffre : 23 903 SUV immatriculés à Paris en 2019 !

À contrario, les SUV sont moins présent dans certains départements ruraux comme la Somme avec 32,8%, soit 12 163 SUV sur 37 033 voitures, la Vienne où 33,2 % des voitures neuves vendues étaient des SUV en 2019, soit 6 257 SUV sur 18 830 voitures, ou encore la Corse-du-Sud avec 34,4 % soit 5 073 SUV sur 14 731 voitures.

À titre indicatif, à Paris, 41,8 % des voitures neuves vendues étaient des SUV en 2019, soit 23 903 SUV sur 57 129 voitures. En février dernier, plusieurs députés déposaient un amendement pour interdire la publicité pour les SUV. Une idée partagée par WWF, mais rejetée ce mardi matin par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances. « Vous avez le choix entre interdire ou informer (…) Moi, comme je crois à l’intelligence des Français, je pense qu’il faut informer le consommateur, lui dire : vous voulez acheter un SUV, voilà les niveaux de pollution », a déclaré le ministre sur France Info.

Fini le temps des Clio et autres petites voitures citadines qui faisaient la beauté des grandes villes . Les années 2010 ont été marquées par une évolution du parc automobile, avec une place de plus en plus importante accordée aux SUV. En France, les ventes de ce type de voitures sont passées de 5 % du marché des véhicules neufs en 2008 à 38 % en 2019, selon un rapport du WWF France rendu public ce mardi. Le mois de septembre 2020 voit s’établir un nouveau record, avec 41 % de SUV parmi les véhicules neufs vendus.

Ce changement de taille de nos voitures n’est pas sans conséquences écologiques. Beaucoup plus lourds, et donc bien plus polluants, ces véhicules et leur succès croissant seraient « incompatibles » avec le respect des engagements français de réduction des émissions de gaz à effet de serre, selon le WWF France. Ils constitueraient, comme nous l’avons dit précedemment toujours selon l’organisation, « la deuxième source de hausse des émissions de gaz à effet de serre énergétiques en France de 2008 à 2018, juste derrière le secteur aérien ». Pierre Cannet, directeur du plaidoyer WWF France, explique à 20 Minutes comment endiguer ce fléau de SUV en France.

Comment la France est-elle devenue le royaume du SUV ?

Avec la crise des subprimes de 2008, les constructeurs pour redresser la barre ont fait le choix du SUV, des véhicules de plus en plus hauts, plus larges, avec une forme empruntée au 4×4 urbain. Ils ont senti le filon, la mode s’est d’abord implantée chez les milieux aisés et les pôles urbains comme les Hauts-de-Seine ou Paris à la fin des années 2000, avant de pointer le bout de leur nez également dans les campagnes en 2013.

C’est aussi une décision politique. Les aides allouées lors de la crise financière l’ont été sans contraintes ou sans exiger certaines gammes climatiques aux industriels. Du coup, on prend le chemin d’une américanisation de notre mobilité, alors même que dans ces années 2008-2009, on avait de nouvelles options et technologies pour au contraire se déplacer plus légèrement en consommant moins, que ce soit avec l’électromobilité ou des véhicules de taille réduite.

Un véritable enfumage ?

Quid de la politique du bonus/malus, c’est plutôt un échec  : les chiffres de vente montrent bien qu’elle ne porte pas ses fruits.

Cette vente massive de SUV est-elle un problème ?

Cela met la France pour le moins qu’on puisse dire, dans une situation inconfortable pour ses objectifs climatiques et c’est pour cela qu’il faut stopper la frénésie aux SUV sur le territoire nationale. Mis à part l’écologie, il y a une conséquence social indéniable: on a créé un fossé vis-à-vis des ménages les plus modestes. Les SUV actuels seront mis sur le marché de l’occasion sur les dix prochaines années, avec un coût beaucoup plus élevé que les anciennes voitures d’occasion, ce qui va être une véritable catastrophe pour les classes sociales avec des revenus les plus faibles.

Écologiquement et socialement, cette SUVdependance va engendrer une facture très lourde qu’on souhaite voir rectifier dès maintenant.

Par quels moyens peut-on ralentir la marche en avant de ces véhicules ?

Notre priorité est la question de la fiscalité. Le marché est influencé par les interventions de l’État qui ne peut plus se contenter d’un bonus/malus autour seulement du rejet de CO2 au kilomètre. L’impact écologique de la construction est très important pour les SUV, et ce n’est pas quelque chose qui est pris en compte dans les bonus/malus actuellement. Même une électrification totale du parc SUV ne suffirait pas à tenir les engagements climatiques de la France. Il faut bien comprendre que pour faire rouler plus de 1,3 t, cela demande une énergie folle, très coûteuse.

Ce que nous souhaitons donc, c’est un bonus/malus orienté directement sur le poids du véhicule. Au-dessus de 1,3 t, un malus serait mis en place et plus le véhicule serait lourd, plus le malus serait important. L’argent de ces malus serait redistribué pour nourrir d’autres types de mobilité.

Ensuite vient la question industrielle. Il faut une visibilité sur le temps long pour aider la filière automobile. Le coronavirus​ a permis à l’État de donner des milliards d’aide publique pour aider le secteur, cet investissement historiquement doit être une opportunité saisie pour s’assurer et imposer que les chaînes de production soient redirigées vers des véhicules moins lourds, moins puissants et moins polluants.

Le SUV est passé de l’image d’un 4×4 polluant à un véhicule très sûr. Faut-il mieux renseigner le consommateur pour qu’il soit alerté sur le coût écologique de ce choix de mobilité ?

Le consommateur est matraqué par la publicité et conditionné culturellement, et il faudrait effectivement mieux encadrer la publicité pour qu’elle arrête de prétendre à l’impact vertueux du SUV. C’est aussi ce qu’on a voulu faire avec ce rapport : objectiver le débat sur la base de chiffres et de faits.

Toutefois, nous pensons que les consommateurs se situent en bout de chaîne et qu’on reviendra sur la question de la publicité en fin d’année. Pour l’instant, notre vraie lutte, c’est le malus sur des critères de poids. L’incitation et l’information du consommateur ne seront pas suffisantes si on ne corrige pas le marché, il faut avant tout agir sur le marché.

 

Icônes des concessionnaires automobiles ces dernières années, ces gros engins urbains sont très critiqués pour leur impact sur l’environnement et la sécurité routière. Delivauto N-1 du RACHAT SUV HS vous explique pourquoi :

Ignore the kids, burn the planet. » En placardant des parodies de publicités automobiles sur des panneaux d’affichage, début septembre, le collectif anglais Brandalism a résumé de manière trash les reproches adressés aux « véhicules utilitaires sport » ou SUV, qui envahissent les routes depuis une dizaine d’années. Des reproches détaillés par l’antenne française du Fonds mondial pour la nature (WWF) dans deux rapports publiés mardi 6 octobre sur « l’impact écrasant » de ces véhicules sur le climat et le budget des ménages.

Ignorez les enfants, brûlez la planète

Dans le viseur des ONG environnementales et de la Ligue contre la violence routière, ces véhicules seront encore au cœur des débats en octobre, avec l’examen du projet de loi de finance – qui fixe le bonus-malus écologique – et celui sur les propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

.Ces critiques sont-elles fondées ? Pour y voir plus clair, Delivauto a décortiqué les données des différents acteurs du secteur.

Un graphique éclairant sur l’incroyable boom des SUV en Europe par rapport aux autres segments du marché automobile

Aujourd’hui, ils ont mis sur la touche les monospaces et les berlines font pâle figure : les SUV sont les voitures pour particuliers les plus vendues en Europe (38% en 2019) et en France (38,16%), selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) et du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).

Ce succès ne peut s’expliquer par un usage « tout terrain » des véhicules, rarement dotés de quatre roues motrices comme sur un Toyota Land Cruiser . Dans l’un de ses rapports, le WWF relève que « les départements les plus urbanisés et les plus aisés de France (Paris, Hauts-de-Seine, Yvelines) » sont surreprésentés dans les ventes de SUV. La part de marché de ces véhicules a atteint 45% en 2019, contre 36% pour le reste du pays. C’est Anne Hidalgo qui va être contente. Une telle situation peut poser des problèmes d’aménagement, avec des parkings et des routes parfois sous-dimensionnés pour les accueillir. « A Bordeaux, dans certaines rues, si deux SUV arrivent face à face, il y en a un qui doit rouler sur le trottoir, ça devient un peu n’importe quoi », observe le Girondin Laurent Castaignède, auteur de Airvore ou la face obscure des transports et ancien ingénieur chez Renault.

« Pour acheter un véhicule, il y a des critères rationnels, mais il n’y a pas que cela, sinon, on ne pourrait pas expliquer le succès de ces voitures », reconnaît Flavien Neuvy. Les acheteurs prennent en compte trois critères à l’achat, selon le spécialiste : le prix, la qualité et le design. « On ne peut expliquer ce succès que par cette dernière dimension émotionnelle. Ce qui plaît, c’est la silhouette, la carrosserie, le fait d’être un peu en hauteur et le sentiment de sécurité », développe-t-il.

Les constructeurs peuvent avoir le sourire. « Les chiffres de rentabilité sont jalousement gardés, mais on sait que plus une voiture est petite, moins elle est chère et moins les constructeurs gagnent de l’argent », résume Flavien Neuvy. Les SUV seraient donc nettement plus rentables que les citadines, ce qui a « beaucoup amélioré la rentabilité des constructeurs comme PSA ». Le Peugeot 3008 a redoré le blason de la marque au lion et fait en effet partie des SUV les plus vendus.

Les modèles de SUV les plus vendus en France en 2019 en unités. Qui est le patron ?

Une voiture très émettrice de gaz à effets de serre : Revers de la médaille !

Ce succès fulgurant des SUV a un impact direct sur le réchauffement climatique, comme l’a dénoncé en octobre 2019 l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une étude sur les sources d’augmentation des émissions de gaz à effets de serre. « Les SUV sont les deuxièmes contributeurs de l’augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial depuis 2010, après la production d’électricité, mais devant l’industrie lourde, les camions et l’aviation », constate l’AIE. François Roudier, porte-parole du CCFA, tempère : « SUV, ça ne veut rien dire. Les gammes de voitures vont d’une petite Renault Captur jusqu’à l’Audi Q8, ce ne sont pas les mêmes émissions. »

Cette tendance repose en grande partie sur les SUV américains, des véhicules plus imposants et plus lourds que les véhicules français. Ces derniers émettent tout de même en moyenne plus de CO2 que le parc automobile français, avec 118 g/km contre 112 g/km, comme le montrent les données de l’Agence de la transition écologique (Ademe) et du CCFA pour l’année 2019. Dans son rapport sur l’impact climatique, le WWF arrive d’ailleurs à la même conclusion pour la France que l’AIE pour le monde entier : les SUV sont la deuxième source de croissance des émissions tricolores. Pas réjouissant pour la santé de la planète ! On ne dira pas cocorico !

Les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves vendues en France

en grammes de CO2 par km.

Le vrai visage du SUV actuel en France : les modèles les plus vendus chez nous (Peugeot 3008, Renault Captur, Peugeot 2008) sont des modèles urbains ou compacts à deux roues motrices.

Depuis quelques années, cette explosion des SUV, de concert avec la baisse des parts de marché des véhicules diesel, a en effet ralenti, puis inversé légèrement (entre 2017 et 2019) la baisse des émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en France. « Nous sommes dans une situation où nous consommons autant que l’année précédente. Alors que nous devrions progresser, nous stagnons », constate Mathieu Chassignet, ingénieur chargé des mobilités pour l’Ademe Hauts-de-France. « En France, le secteur des transports est vraiment en retard par rapport aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone (la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique), alors qu’il s’agit d’un secteur-clé qui représente 30% des émissions françaises. C’est donc un gros enjeu », appuie Quentin Perrier, chercheur à l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE).

« La ‘SUVisation’ du parc automobile vient annuler tous les progrès techniques de ces dernières années en termes de motorisation ou d’allègement des matériaux. » –  Mathieu Chassignet

Les chiffres du premier semestre de l’année 2020 sont cependant plus optimistes, avec une baisse sous le seuil de 100 : 99 grammes de CO2 pour le parc global, 105 pour les SUV. A prendre avec des pincettes, car elles s’expliquent par la perspective des pénalités européennes, à partir de 2021, les constructeurs automobiles devront payer une amende si les émissions moyennes de leur flotte vendue l’année précédente dépassent les 95 grammes de CO2, qui encourage l’essor des véhicules dits propres. « Le démarrage de l’électrique et de l’hybride est très bon, nous sommes à plus de 10% des ventes », se félicite François Roudier.

« C’est le choix du client, si le client veut acheter une grosse voiture, c’est à lui de voir, on est dans un marché concurrentiel. » – François Roudier

Une voiture plus lourde et plus accidentogène : VRAI ?

Si les performances environnementales des SUV sont catastrophique, c’est principalement à cause de leur poids et leur design. Plus lourdes et moins aérodynamiques, elles consomment plus d’énergie pour se déplacer. En France, la masse moyenne des véhicules a augmenté de manière continue jusqu’en 2007. En 2008, l’instauration du bonus-malus écologique sur les émissions de CO2 a eu pour effet de favoriser les ventes des petites voitures. Puis, rapidement, la croissance des ventes de SUV est venue gommer cette inflexion, comme le montrent les chiffres de l’Ademe.

En 2019, la masse moyenne* a augmenté de 10 kg sur la moyenne totale atteignant 1240 kg.
* pondérée par les ventes

Cette évolution pose également des problèmes de sécurité routière pour les usagers amenés à croiser la route de ces imposants véhicules. S’il n’existe pas d’étude sur le sujet en France, le phénomène est bien documenté en Amérique du Nord : « conduire un SUV au lieu d’une voiture classique augmente de 224% le risque de causer un accident mortel », relevait une étude canadienne de 2015. Aux Etats-Unis, la Governors Highway Safety Association faisait en 2018 du « basculement » des voitures particulières aux « light trucks » un facteur de l’augmentation de la mortalité des piétons dans les accidents de la route. « La tendance générale, c’est que ce sont des véhicules qui ont plus d’accidents et que les conséquences sont plus graves », analyse Mathieu Chassignet. « Le résultat d’un accident est directement influencé par le rapport des masses entre les deux objets », explique Laurent Castaignède.

« Si vous tapez une boule de bowling contre un ballon de foot, ce dernier va partir très fort. »  – Laurent Castaignède

En Amérique du Nord, les SUV sont encore plus imposants que leurs équivalents français. Pour consulter une étude plus proche de la situation hexagonale, il faut se tourner vers le voisin Suisse, où circulent des véhicules similaires. En août 2020, la branche helvétique d’Axa a comparé les données des sinistres déclarés par ses assurés en 2019. « Les accidents provoqués par ces gros 4×4 urbains sont jusqu’à 25% plus nombreux que ceux causés par les autres voitures », constate la compagnie. Édifiant !

Ce chiffre cache des disparités importantes selon le type de sinistres – les « dommages corporels » sont majoritairement le fait des jeunes conducteurs, qui roulent peu en SUV – et le gabarit des véhicules. « Plus la taille d’un SUV est importante et plus le risque d’accident est élevé », analyse Axa. Sur ce point, François Roudier rejette la comparaison : « La Suisse, c’est comme l’Allemagne, avec des voitures plus grosses. Le parc automobile est trop différent pour être comparé. »

 

A rebours de l’évolution actuelle, Laurent Castaignède plaide dans son livre pour une sobriété automobile : des voitures plus petites, en limitant le permis B aux véhicules inférieurs à 1,5 tonne, et moins rapides, avec un bridage à 130 km/h pour les véhicules particuliers et 90 pour les professionnels. Mathieu Chassignet défend l’introduction d’une variable poids dans le bonus-malus écologique et une régulation de la publicité, comme le propose la Convention citoyenne pour le climat. « La plupart des publicités automobiles sont pour les SUV, les constructeurs sont en train de nous imposer cette norme, constate-t-il. C’est cet imaginaire-là qu’il faut changer, le parc automobile doit aller vers des véhicules plus sobres et plus légers ».

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On est arrivé à un point chez Delivauto où on se rend compte que le plus polluant ce ne sont pas les voitures des français mais « ces bien pensants » et leurs idées…

Écoutez un écolo parler de voiture c’est comme écouter un vegan parler des métiers de la viande, cela n’a aucun crédibilité tellement ils sont endoctriné par leurs convictions.

Encore une idée pour les écolos… faut aussi taxer les vaches!!! C’est scientifiquement prouvé que le pet des vaches agrandit la couche d’ozone !!! si si !!! Alors une vignette et un contrôle technique pour chaque vache !!! Si on doit gratter du fric autant y aller franchement et pas par la petite cuillère

–  La Rédaction Delivauto -.

Sources :

https://www.francetvinfo.fr

https://www.francebleu.fr

https://www.autoplus.fr/

https://news.autojournal.fr

https://www.bfmtv.com

https://fr.news.yahoo.com

https://www.20minutes.fr

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